Le clash entre Booba et Squeezie sur TikTok : la loi influvoleur en question

Introduction au conflit entre les deux stars de l’internet

Depuis quelques jours, les fans des deux célébrités françaises Booba et Squeezie sont témoins d’un affrontement sans précédent sur le célèbre réseau social TikTok. En effet, Booba aurait accusé Squeezie de voler sa musique pour l’utiliser dans ses vidéos TikTok, ce qui a provoqué une vive réaction de la part de l’influenceur gamer. L’affaire soulève des questions concernant les droits d’auteur et la responsabilité des créateurs de contenu sur les réseaux sociaux. Dans cet article, nous allons analyser l’origine du conflit, les arguments des deux parties et les possibles conséquences légales de cette situation.

La naissance de la polémique

Tout commence lorsque Booba découvre que Squeezie a utilisé un extrait de l’une de ses chansons dans une de ses vidéos TikTok. Mécontent, il publie alors une vidéo sur son propre compte TikTok où il accuse l’influenceur de voler sa musique sans autorisation ni crédits. Cette publication déclenche rapidement une avalanche de réactions de la part des internautes, certains prenant parti pour Booba et d’autres soutenant Squeezie. Le débat s’enflamme alors sur les réseaux sociaux, et les deux protagonistes eux-mêmes se lancent dans une série d’échanges musclés sur TikTok.

Les arguments de Booba

Dans ses vidéos, Booba fait valoir que l’utilisation de sa musique par Squeezie constitue une atteinte à ses droits d’auteur. Selon lui, l’influenceur gamer aurait dû demander son accord préalable pour utiliser un extrait de sa chanson et le créditer dans sa vidéo. Il estime également que Squeezie profite indûment de la notoriété de sa musique pour attirer davantage de vues sur TikTok. Enfin, il insinue que cette pratique est courante chez les influenceurs et mérite d’être dénoncée publiquement.

La défense de Squeezie

De son côté, Squeezie réfute les accusations de vol portées contre lui. Il explique que la plateforme TikTok met à disposition des créateurs de contenu un catalogue de musiques libres de droits, dont celle de Booba. Ainsi, il considère avoir agi en toute légalité en utilisant cet extrait dans sa vidéo. Quant à l’absence de crédits, il rappelle que sur TikTok, la mention du titre et de l’artiste apparaît automatiquement en bas de l’écran lorsqu’une musique est utilisée.

  • Booba découvre que Squeezie a utilisé sa musique dans une vidéo TikTok.
  • Il l’accuse alors de voler sa musique sans autorisation ni crédits.
  • Squeezie se défend en expliquant qu’il a utilisé la musique libre de droits disponible sur TikTok.

La loi influvoleur : qu’en dit la législation ?

Cette affaire met en lumière les problématiques liées à l’utilisation de contenus protégés par le droit d’auteur sur les réseaux sociaux. En France, la loi relative aux droits d’auteur et aux droits voisins dans la société de l’information (DADVSI) prévoit que toute utilisation d’une œuvre protégée doit être autorisée par l’auteur ou ses ayants droit. Toutefois, certaines exceptions existent, notamment pour les usages à titre privé ou éducatif.

Dans le cas présent, Squeezie argue que la plateforme TikTok a obtenu les autorisations nécessaires pour mettre à disposition des utilisateurs des extraits de musique. De fait, il serait alors exempt de toute responsabilité. Cependant, il convient de noter que les conditions d’utilisation de TikTok précisent que les créateurs de contenu sont tenus de respecter les droits d’auteur et peuvent être sanctionnés en cas de violation de ces derniers. Ainsi, la question demeure quant à savoir si Squeezie et les autres influenceurs peuvent réellement se prévaloir de la légalité de leurs actions s’ils utilisent des musiques protégées sans accord explicite des ayants droit.

Les conséquences possibles pour les deux parties

Au regard du contexte actuel, plusieurs issues sont envisageables pour cette affaire. Booba pourrait décider de porter plainte contre Squeezie pour violation de ses droits d’auteur, entraînant alors une longue et coûteuse bataille judiciaire pour les deux parties. Toutefois, il pourrait également choisir d’entamer un dialogue avec l’influenceur et TikTok afin de trouver une solution amiable. Quant à Squeezie, il devra probablement faire preuve de prudence dans le choix des musiques qu’il utilise à l’avenir et s’assurer que celles-ci sont bien libres de droits.

Cette affaire entre Booba et Squeezie illustre parfaitement les problématiques liées aux droits d’auteur sur les réseaux sociaux, et plus particulièrement sur TikTok. Alors que les influenceurs cherchent constamment à créer du contenu attrayant pour séduire leur audience, ils doivent néanmoins veiller à respecter la législation en vigueur et les droits des créateurs dont ils empruntent les œuvres. Une prise de conscience collective semble nécessaire pour éviter que de tels conflits ne se reproduisent à l’avenir.

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